L’Etat peut-il impunément utiliser l’école pour ficher des élèves pendant 35 ans ? Ce n’est pas l’avis des enseignants, qui risquent néanmoins gros s’ils s’opposent à l’inscription de leurs têtes blondes dans Base-Elèves.
Les parents ne sont le plus souvent pas au courant.
La formation de 7 directrices d’écoles primaires de la Valserine à l’utilisation et à la saisie des élèves dans le fichier Base-Elèves, lundi 10 et mardi 11 mai dernier à l’école Marius Pinard et à Vouvray, a été l’occasion pour les syndicats d’enseignants d’informer des parents souvent trop mal renseignés de leur hostilité à ce fichier.
« Le fichier Base-Elèves concerne chaque enfant scolarisé dans une école maternelle ou primaire française. Des données nominatives concernant les enfants et les parents sont stockées pour 35 ans à l’échelon national, sans que la plupart du temps ces derniers en soient informés. Or ce fichier viole les texte internationaux sur les droits des enfants et les lois qui régissent la saisie des données en France ! », dénonce le collectif contre la Base-Elèves dans l’Ain.
« La chose s’est mise en place subrepticement, explique une enseignante en retraite, qui arbore un drapeau Ligue des Droits de l’Homme. Prétextant vouloir harmoniser le mode de gestion des élèves dans les établissements, effectivement disparate, l’Etat, via l’Education Nationale, impose ce fichier par ailleurs totalement inadapté, puisque c’est d’un logiciel dont les directeurs ont besoin pour travailler. Or ce fichier, dont on a pourtant fait retirer les élements culturels et ethniques, continue à contenir des données sensibles. Il est relié à la BNIE, base nationale identifiant élève, qui peut être piratable ou connectable à d’autres fichiers, réduisant ainsi à néant la confidentialité des informations contenues… » « Nous autres enseignants essayons d’établir avec les parents une relation de confiance dans l’intérêt de l’enfant, précise Morgan Vincent, syndiqué au SNUIPP, en jouant le jeu de Base-Elèves, nous nous livrons quasiment à une trahison ! Car les parents n’ont aucun droit de regard sur le contenu du fichier, aucun droit de s’opposer au fichage et encore moins de modifier ou supprimer une information ! Même l’ONU s’émeut de la chose et demande à la France de s’expliquer… » Quand aux directeurs, ils ont intérêt à rentrer dans le moule : si dans l’Ain, aucun sanction n’a encore été prise, c’est déjà le cas en Isère où une personne a été rétrogradée. « L’EN tient tellement à ce fichier qu’elle exerce des pressions sur les directeurs, retirant des jours de salaire et les démettant de leurs fonctions s’ils ne souhaitent pas remplir la Base-Elèves », stipule le collectif.
A Bellegarde, tous les élèves sont déjà fichés. Ce n’est pas encore le cas en Valserine, et sur les 7 directrices formées les 10 et 11 mai, quatre seraient opposées au système. Mais pour combien de temps ? C’est pourquoi l’information aux parents est vitale pour ceux qui dénoncent un programme contre-nature, en contradiction avec le réglement de la CNIL (commission nationale Informatique et libertés), « qui ne répond en sus à aucun projet pédagogique, et ne permet même pas de gérer de manière efficace les effectifs, puisqu’il n’inclut pas les prévisions pour l’année suivante ! » Des familles ont décidé de ne pas se laisser faire. En France, 2000 plaintes ont déjà été déposées contre Base-Elèves, dont 70 dans l’Ain. Le collectif compte bien, par la mobilisation de plus en plus de monde, faire monter ce chiffre le plus haut possible, avec l’aide non seulement des parents, mais aussi des citoyens. « Non au fichage de l’enfance, termine les opposants, seules des données chiffrées doivent sortir de l’école, Base-Elèves doit être converti en fichier interne aux écoles ! » Si ce problème vous intéresse, rendez vous sur le site du collectif indiqué ci-dessous.
L’Etat peut-il impunément utiliser l’école pour ficher des élèves pendant 35 ans ? Ce n’est pas l’avis des enseignants, qui risquent néanmoins gros s’ils s’opposent à l’inscription de leurs têtes blondes dans Base-Elèves.Les parents ne sont le plus souvent pas au courant.La formation de 7 directrices d’écoles primaires de la Valserine à l’utilisation et à la saisie des élèves dans le fichier Base-Elèves, lundi 10 et mardi 11 mai dernier à l’école Marius Pinard et à Vouvray, a été l’occasion pour les syndicats d’enseignants d’informer des parents souvent trop mal renseignés de leur hostilité à ce fichier.« Le fichier Base-Elèves concerne chaque enfant scolarisé dans une école maternelle ou primaire française. Des données nominatives concernant les enfants et les parents sont stockées pour 35 ans à l’échelon national, sans que la plupart du temps ces derniers en soient informés. Or ce fichier viole les texte internationaux sur les droits des enfants et les lois qui régissent la saisie des données en France ! », dénonce le collectif contre la Base-Elèves dans l’Ain.« La chose s’est mise en place subrepticement, explique une enseignante en retraite, qui arbore un drapeau Ligue des Droits de l’Homme. Prétextant vouloir harmoniser le mode de gestion des élèves dans les établissements, effectivement disparate, l’Etat, via l’Education Nationale, impose ce fichier par ailleurs totalement inadapté, puisque c’est d’un logiciel dont les directeurs ont besoin pour travailler. Or ce fichier, dont on a pourtant fait retirer les élements culturels et ethniques, continue à contenir des données sensibles. Il est relié à la BNIE, base nationale identifiant élève, qui peut être piratable ou connectable à d’autres fichiers, réduisant ainsi à néant la confidentialité des informations contenues… » « Nous autres enseignants essayons d’établir avec les parents une relation de confiance dans l’intérêt de l’enfant, précise Morgan Vincent, syndiqué au SNUIPP, en jouant le jeu de Base-Elèves, nous nous livrons quasiment à une trahison ! Car les parents n’ont aucun droit de regard sur le contenu du fichier, aucun droit de s’opposer au fichage et encore moins de modifier ou supprimer une information ! Même l’ONU s’émeut de la chose et demande à la France de s’expliquer… » Quand aux directeurs, ils ont intérêt à rentrer dans le moule : si dans l’Ain, aucun sanction n’a encore été prise, c’est déjà le cas en Isère où une personne a été rétrogradée. « L’EN tient tellement à ce fichier qu’elle exerce des pressions sur les directeurs, retirant des jours de salaire et les démettant de leurs fonctions s’ils ne souhaitent pas remplir la Base-Elèves », stipule le collectif.A Bellegarde, tous les élèves sont déjà fichés. Ce n’est pas encore le cas en Valserine, et sur les 7 directrices formées les 10 et 11 mai, quatre seraient opposées au système. Mais pour combien de temps ? C’est pourquoi l’information aux parents est vitale pour ceux qui dénoncent un programme contre-nature, en contradiction avec le réglement de la CNIL (commission nationale Informatique et libertés), « qui ne répond en sus à aucun projet pédagogique, et ne permet même pas de gérer de manière efficace les effectifs, puisqu’il n’inclut pas les prévisions pour l’année suivante ! » Des familles ont décidé de ne pas se laisser faire. En France, 2000 plaintes ont déjà été déposées contre Base-Elèves, dont 70 dans l’Ain. Le collectif compte bien, par la mobilisation de plus en plus de monde, faire monter ce chiffre le plus haut possible, avec l’aide non seulement des parents, mais aussi des citoyens. « Non au fichage de l’enfance, termine les opposants, seules des données chiffrées doivent sortir de l’école, Base-Elèves doit être converti en fichier interne aux écoles ! » Si ce problème vous intéresse, rendez vous sur le site du collectif indiqué ci-dessous.
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