Le saviez-vous ? 30 à 40% des données collectées sur un smartphone sont liées à la géolocalisation et, d’après la CNIL, 2 applications sur 3 récupèrent déjà des données à l’insu de leur utilisateur.
Des données qui sont alors non seulement enregistrées dans le terminal mais vont plus loin en étant stockées voire traitées par un serveur distant. Une véritable mine d’or 2.0 pour des services comme banques, assurances…et aussi pour les pirates informatiques. Car si les données permettent un meilleur suivi, de votre santé par exemple, elles sont aussi le nouvel eldorado et se marchandent, parfois illégalement, comme des petits pains, notamment sur le dark web.
Les trackers d’activités, applications santé ou autres objets connectés ont pourtant le vent en poupe : d’après le cabinet Xerfi Precepta, un mobinaute sur deux aura téléchargé au moins une application de santé sur son téléphone d’ici 2017 et 36 applications sont en moyenne téléchargées sur un mobile. Autant d’occasions pour ces dernières de récupérer et stocker des données diverses et variées : géolocalisation (ex : Google Now), préférences d’achat, goûts personnels, historique de navigation etc.
Grâce (ou à cause ?) du profilage qu’elles permettent d’établir, toutes ces données personnelles ont maintenant de plus en plus de valeur. Pourquoi et comment ? Combien vaut une identité numérique ? Quelle est la valeur du « Moi 2.0 » ? Quelques éléments de réponse.
Continue Reading