Les outils de géolocalisation présentent-ils un risque ? Iprotego vous répond

Avec le développement des nouvelles technologies, la majorité des applications installées sur votre smartphone offre des fonctions de partage de localisation. La géolocalisation est un outil utile lorsqu’elle est utilisée de manière bienveillante.

Les risques liés au partage de position

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Les risques liés à la géolocalisation par Iprotego

Le partage des informations de localisation n’est pas sans danger pour les usagers. Il comporte un certain nombre de risques contre lesquels il faut se prémunir. Ainsi, les données de localisation combinées à d’autres informations à caractère personnel peuvent être dangereuses, explique le fondateur d’Iprotego, Ludovic Broyer.

Les informations provenant d’un traceur GPS peuvent être utilisées par n’importe quel tiers. Ce dernier peut ensuite extraire des détails précieux concernant la localisation de tous vos faits et gestes, augmentant ainsi le risque de vol et d’usurpation d’identité.

Les informations de géolocalisation utilisées avec les données IP de position peuvent facilement l’identification du lieu d’hébergement physique d’un courrier électronique d’une organisation. Ainsi, la détention de ce type d’information peut être une opportunité pour des personnes malveillantes de planifier une attaque ciblée contre une société afin de surcharger les serveurs. Cela peut causer des problèmes graves qui affecteront négativement la rentabilité d’une entreprise.

L’utilisation de la technologie GPS encadrée par la loi

Une utilisation détournée du suivi de position peut causer des problèmes juridiques aux grandes entreprises. Par exemple, les innovations technologiques permettent à de nombreuses entreprises de géolocaliser les véhicules ou téléphones utilisés par leur personnel. Toutefois, l’exploitation de ces données est soumise à des règles strictes en France. Les entreprises ne devraient pas suivre les employés avant ou après les heures de travail, car cela constituerait une atteinte à la vie privée.

Sur ce point, la CNIL précise que « le traitement peut avoir pour finalité accessoire le suivi du temps de travail, lorsque ce suivi ne peut être réalisé par un autre moyen, sous réserve notamment de ne pas collecter ou traiter de données de localisation en dehors du temps de travail des employés concernés » (cf. NS-051, art. 2).

Dans la législation française, il est interdit de collecter des informations privées par le biais de la surveillance une tierce personne sans son consentement. Toute infraction ou utilisation inappropriée peut entraîner une entreprise ou un particulier dans une longue procédure juridique avec les salariés.

Conseils d’Iprotego pour une meilleure utilisation du suivi de position

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Les dangers de la géolocalisation

Pour l’heure, l’utilisation d’un système de localisation par satellite est devenue une pratique courante à la fois par les particuliers et les entreprises. Cependant, comme le traçage de position est de plus en plus controversé, il est nécessaire pour les entreprises d’adopter certaines règles afin d’éviter toute violation de la loi ou des normes en vigueur. Celles-ci portent sur les points suivants :

  • les entreprises doivent chercher et comprendre clairement toutes les lois et directives en place pour le suivi de position des salariés.
  • la surveillance de position des employés doit se réaliser dans une certaine mesure, de manière à ce que cela soit justifié du point de vue commercial.

La technologie de géolocalisation est devenue une innovation nécessaire dans notre société même si elle comporte parfois certains inconvénients. Par ailleurs, il existe de nombreuses sociétés qui ont su se servir de ces dispositifs de suivi pour des raisons de sécurité, santé ou commerciales légitimes sans enfreindre les lois.

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