À moins que ne vous soyez en vacances sur une île déserte coupée du monde depuis deux mois (auquel cas toute l’équipe vous déteste cordialement), vous avez forcément lu, vu ou entendu parler de l’affaire PRISM. Le scandale du programme d’espionnage des communications de la NSA révélé par Edward Snowden est une véritable bombe atomique pour la protection des données personnelles sur le web. Profitant de la vague PRISM, d’autres affaires concernant la violation de notre vie privée sur internet ont été révélées. Petit récapitulatif de la semaine…
Le Telegraph a mis en lumière deux projets de lois anti-terrorisme appliquées sur le territoire britannique qui autorisent les policiers à saisir les téléphones portables des étrangers et des citoyens britanniques et à fouiller les données privées qui s’y trouvent. Un juriste reconnu dans le pays, David Anderson, s’apprête d’ailleurs à faire son rapport sur ces pratiques qu’il juge nécessaires mais dont il déplore le manque d’encadrement.
Le Guardian a révélé en début de semaine que Microsoft aurait fourni à la NSA les clés de cryptage permettant d’accéder à Outlook et Hotmail, les deux messageries emblématiques de la firme américaine. Quant à Skype, le service d’appel en ligne, il serait surveillé par le programme PRISM depuis 2011 soit avant sont rachat par Microsoft.
Microsoft a démenti mardi matin ces accusations et promet de fournir le nombre exact de données auxquelles NSA a accédé.
Les plus gros géants du web ont adressé la semaine dernière une lettre commune au gouvernement américain pour en finir avec « l’opacité sécuritaire » démasquée par le programme PRISM. Google, Facebook, et leurs amis essayent donc de se racheter et jouent la carte de la transparence pour prouver leur bonne foi.
Une stratégie qui s’avère être payante pour Yahoo qui vient d’obtenir la déclassification des documents contenant les requêtes que la NSA lui adressait. Il faudra attendre un peu pour en savoir plus sur la nature de ces documents et sur les preuves qu’ils contiennent vraiment.
Décision symbolique ou véritable acte militant ? La Fédération internationale de défense des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue de défense des droits de l’homme (LDH) portaient plainte contre X jeudi 11 juillet pour protester contre la surveillance « à l’américaine » dont nous sommes tous victimes. Il y a peu de chance que la plainte aboutisse à une véritable sanction mais il se murmure que les deux organismes s’intéresseraient maintenant à la DGSE française, une cible déjà plus abordable.
Le 5 juillet dernier, Le Monde a révélé que la Direction générale de la sécurité extérieure disposait d’un data center secret dans ses sous-sols afin de stocker les données personnelles et les communications collectées sur le territoire français.
Et comme on ne fait par les choses à moitié à la DGSE, elle a également développé son propre logiciel de surveillance des communications électroniques : un petit bijou appelé Cryptosmart et développé par la société Ercom.
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